Wednesday, 21 November 2012
Monday, 12 November 2012
Το ελληνικό πείραμα Μίλγκραμ
Tο 1961 ο καθηγητής ψυχολογίας του πανεπιστημίου Yale, Στάνλεϊ Μίλγκραμ, διεξήγε ένα ιστορικό πείραμα που έδειξε ότι άνθρωποι που βρίσκονται σε θέση εξουσίας είναι ικανοί να προβούν σε πράξεις που αντιβαίνουν στην κοινή λογική και το αίσθημα δικαίου παραβιάζοντας την ίδια τη συνείδηση τους, αρκεί αυτές να γίνονται κατόπιν εντολής από μία εποπτεύουσα αρχή που υποτίθεται πως κατέχει υψηλού επιπέδου γνώση και δρα με καλό σκοπό.
Στο πείραμα, ένας εκπρόσωπος της επιστημονικής 'αρχής' διαχώριζε μία ομάδα ατόμων σε 'δασκάλους' και 'μαθητές', παρέχοντας στους πρώτους την εξουσία να ελέγχουν τους δεύτερους ως προς τη γνώση τους σε συγκεκριμένες ερωτήσεις και να τους τιμωρούν μέσω της πρόκλησης σταδιακά αυξανόμενης έντασης ηλεκτροσόκ όταν δε γνώριζαν τις σωστές απαντήσεις.
Αν κατά τη διάρκεια του πειράματος ο 'δάσκαλος' αμφισβητούσε τη χρησιμότητα του ή πάθαινε κρίση συνείδησης, παρενέβαινε ο επόπτης με 'παραινέσεις' και 'απειλές', ζητώντας του να ολοκληρώσει τη διαδικασία, και λέγοντας του άλλοτε ότι 'το πείραμα απαιτεί να συνεχίσετε', άλλοτε πως 'είναι απολύτως κρίσιμο να συνεχίσετε' και άλλοτε πως “δεν υπάρχει άλλη επιλογή, πρέπει να συνεχίσετε.”
Αν κατά τη διάρκεια του πειράματος ο 'δάσκαλος' αμφισβητούσε τη χρησιμότητα του ή πάθαινε κρίση συνείδησης, παρενέβαινε ο επόπτης με 'παραινέσεις' και 'απειλές', ζητώντας του να ολοκληρώσει τη διαδικασία, και λέγοντας του άλλοτε ότι 'το πείραμα απαιτεί να συνεχίσετε', άλλοτε πως 'είναι απολύτως κρίσιμο να συνεχίσετε' και άλλοτε πως “δεν υπάρχει άλλη επιλογή, πρέπει να συνεχίσετε.”
Αν ο 'δάσκαλος' αναρωτιόταν μήπως ο 'μαθητής' κινδύνευε να υποστεί μόνιμες βλάβες ή ακόμη και να πεθάνει, ο επόπτης τον διαβεβαίωνε πως τίποτε από τα δύο δεν επρόκειτο να συμβεί, παρά το γεγονός ότι η ένταση του ηλεκτροσόκ ήταν, θεωρητικά, ικανή να σκοτώσει και ασχέτως του ότι σε ορισμένες περιπτώσεις είχε προηγηθεί η προειδοποίηση ότι ο 'μαθητής' έπασχε από καρδιά. Αν ο 'δάσκαλος' σκεφτόταν να σταματήσει καθώς ο 'μαθητής' κάτω από φρικτούς πόνους φώναζε πως δεν ήθελε να συμμετάσχει άλλο στο πείραμα, ο εκπρόσωπος της 'αρχής' απαντούσε: “είτε αρέσει στο μαθητή είτε δεν αρέσει πρέπει να συνεχίσεις μέχρι να μάθει καλά όλες τις απαντήσεις, οπότε σε παρακαλώ συνέχισε.”
Αν παρόλα αυτά ο 'δάσκαλος' αποφάσιζε να πάει ενάντια στις εντολές της 'αρχής' και αρνούνταν να προκαλέσει επιπλέον, αναιτιολόγητο, πόνο στο 'μαθητή, το πείραμα σταματούσε. Ειδάλλως, συνεχιζόταν μέχρι ο 'μαθητής' να λάβει το μέγιστης έντασης ηλεκτροσόκ (450 βολτ) ή μέχρι να σταματήσει να ανταποκρίνεται, ένδειξη ότι είχε λιποθυμήσει ή ότι είχε πεθάνει (συνέχεια Το ελληνικό πείραμα Milgram).
Sunday, 28 October 2012
What is work? (by Bernard Russel)
First of all: what is work? Work is of two kinds: first, altering the
position of matter at or near the earth's surface relatively to other such
matter; second, telling other people to do so. The first kind is unpleasant and
ill paid; the second is pleasant and highly paid. The second kind is capable of
indefinite extension: there are not only those who give orders, but those who
give advice as to what orders should be given. Usually two opposite kinds of
advice are given simultaneously by two organized bodies of men; this is called
politics. The skill required for this kind of work is not knowledge of the
subjects as to which advice is given, but knowledge of the art of persuasive
speaking and writing, i.e. of advertising (In praise of Idleness).
Sunday, 15 July 2012
Mi Ultimo Tango en Atenas
EL GRUPO APURIMAC SE ENCUENTRA CON LA CANTANTE GRIEGA ELLI PASPALA EN UN NUEVO TANGO QUE, SI BIEN ESCRITO EN ESPANOL, TODAS LAS PALABRAS SON DE ORIGEN GRIEGO. UN VIAJE POR LAS CALLES DE ATENAS LLENO DE MELANCOLIA DONDE LA META FINAL ES ... EL HOMBRE..
LETRA Y MUSICA : DANIEL ARMANDO
PRODUCCION: ANGUELOS SFAKIANAKIS. MIKROS HEROES. 2012
Wednesday, 13 June 2012
Grèce, berceau d’un autre monde
Par Raoul Vaneigem, médiéviste belge et ex-membre de l’Internationale situationniste, est l’auteur du «Traité de savoir-vivre àl’usage des jeunes générations», paru en 1967. et Yannis Youlountas, philosophe, écrivain franco-grec. (La Liberation)
Pour un soutien au combat du peuple grec et pour une libération immédiate des manifestants emprisonnés.
Non, bien que dramatique, ce qui se déroule en Grèce n’est pas une catastrophe. C’est même une chance. Car le pouvoir de l’argent a, pour la première fois, dépassé allègrement le rythme jusque-là progressif, méticuleux et savamment organisé de la destruction du bien public et de la dignité humaine. Et ce, sur une terre aussi réputée pour sa philosophie de vie aux antipodes du modèle anglo-saxon que pour sa résistance inlassable aux multiples oppressions qui ont tenté de la mettre au pas. Le Grec ne danse pas et ne dansera jamais au pas de l’oie ni en courbant l’échine, quels que soient les régimes qu’on lui impose. Il danse en levant les bras comme pour s’envoler vers les étoiles. Il écrit sur les murs ce qu’il aimerait lire ailleurs. Il brûle une banque quand elle ne lui laisse plus les moyens de faire ses traditionnelles grillades. Le Grec est aussi vivant que l’idéologie qui le menace est mortifère. Et le Grec, même roué de coups, finit toujours par se relever.
Oui, l’Europe de la finance a voulu faire un exemple. Mais, dans sa hargne à frapper le pays qui lui semblait le plus faible dans la zone euro, dans sa violence démesurée, son masque est tombé. C’est maintenant, plus que jamais, le moment de montrer du doigt à tous son vrai visage : celui du totalitarisme. Car il s’agit bien de cela. Et il n’y a qu’une seule réponse au totalitarisme : la lutte, tenace et sans concession, jusqu’au combat, s’il le faut, puisque l’existence même est en jeu. Nous avons un monde, une vie, des valeurs à défendre. Partout dans les rues, ce sont nos frères, nos sœurs, nos enfants, nos parents qui sont frappés sous nos yeux, même éloignés. Nous avons faim, froid, mal avec eux. Tous les coups qui sont portés nous blessent également. Chaque enfant grec qui s’évanouit dans sa cour d’école nous appelle à l’indignation et à la révolte. Pour les Grecs, l’heure est venue de dire non, et, pour nous tous, de les soutenir.
Car la Grèce est aujourd’hui à la pointe du combat contre le totalitarisme financier qui partout dans le monde détruit le bien public, menace la survie quotidienne, propage le désespoir, la peur et la crétinisation d’une guerre de tous contre tous.
Au-delà d’une colère émotionnelle qui se défoule en détruisant des symboles d’oppression, se développe une colère lucide, celle de résistants qui refusent de se laisser déposséder de leur propre vie au profit des mafias bancaires et de leur logique de l’argent fou. Avec les assemblées de démocratie directe, la désobéissance civile, le mouvement «Ne payons plus» et les premières expériences d’autogestion, une nouvelle Grèce est en train de naître, qui rejette la tyrannie marchande au nom de l’humain. Nous ignorons combien de temps il faudra pour que les peuples se libèrent de leur servitude volontaire, mais il est sûr que, face au ridicule du clientélisme politique, aux démocraties corrompues et au cynisme grotesque de l’Etat bankster, nous n’aurons que le choix - à l’encontre de tout affairisme - de faire nos affaires nous-mêmes.
La Grèce est notre passé. Elle est aussi notre avenir. Réinventons-le avec elle !
Pour un soutien au combat du peuple grec et pour une libération immédiate des manifestants emprisonnés.
Non, bien que dramatique, ce qui se déroule en Grèce n’est pas une catastrophe. C’est même une chance. Car le pouvoir de l’argent a, pour la première fois, dépassé allègrement le rythme jusque-là progressif, méticuleux et savamment organisé de la destruction du bien public et de la dignité humaine. Et ce, sur une terre aussi réputée pour sa philosophie de vie aux antipodes du modèle anglo-saxon que pour sa résistance inlassable aux multiples oppressions qui ont tenté de la mettre au pas. Le Grec ne danse pas et ne dansera jamais au pas de l’oie ni en courbant l’échine, quels que soient les régimes qu’on lui impose. Il danse en levant les bras comme pour s’envoler vers les étoiles. Il écrit sur les murs ce qu’il aimerait lire ailleurs. Il brûle une banque quand elle ne lui laisse plus les moyens de faire ses traditionnelles grillades. Le Grec est aussi vivant que l’idéologie qui le menace est mortifère. Et le Grec, même roué de coups, finit toujours par se relever.
Oui, l’Europe de la finance a voulu faire un exemple. Mais, dans sa hargne à frapper le pays qui lui semblait le plus faible dans la zone euro, dans sa violence démesurée, son masque est tombé. C’est maintenant, plus que jamais, le moment de montrer du doigt à tous son vrai visage : celui du totalitarisme. Car il s’agit bien de cela. Et il n’y a qu’une seule réponse au totalitarisme : la lutte, tenace et sans concession, jusqu’au combat, s’il le faut, puisque l’existence même est en jeu. Nous avons un monde, une vie, des valeurs à défendre. Partout dans les rues, ce sont nos frères, nos sœurs, nos enfants, nos parents qui sont frappés sous nos yeux, même éloignés. Nous avons faim, froid, mal avec eux. Tous les coups qui sont portés nous blessent également. Chaque enfant grec qui s’évanouit dans sa cour d’école nous appelle à l’indignation et à la révolte. Pour les Grecs, l’heure est venue de dire non, et, pour nous tous, de les soutenir.
Car la Grèce est aujourd’hui à la pointe du combat contre le totalitarisme financier qui partout dans le monde détruit le bien public, menace la survie quotidienne, propage le désespoir, la peur et la crétinisation d’une guerre de tous contre tous.
Au-delà d’une colère émotionnelle qui se défoule en détruisant des symboles d’oppression, se développe une colère lucide, celle de résistants qui refusent de se laisser déposséder de leur propre vie au profit des mafias bancaires et de leur logique de l’argent fou. Avec les assemblées de démocratie directe, la désobéissance civile, le mouvement «Ne payons plus» et les premières expériences d’autogestion, une nouvelle Grèce est en train de naître, qui rejette la tyrannie marchande au nom de l’humain. Nous ignorons combien de temps il faudra pour que les peuples se libèrent de leur servitude volontaire, mais il est sûr que, face au ridicule du clientélisme politique, aux démocraties corrompues et au cynisme grotesque de l’Etat bankster, nous n’aurons que le choix - à l’encontre de tout affairisme - de faire nos affaires nous-mêmes.
La Grèce est notre passé. Elle est aussi notre avenir. Réinventons-le avec elle !
Monday, 4 June 2012
The Known Universe
Thursday, 31 May 2012
6 reasons Spain will leave the euro first

By MATTHEW LYNN
The euro debt crisis, like any really spectacular geoeconomic event,
is spawning its own special vocabulary.
We’ve already had Merkozy, now relegated to the footnotes, and are
slowly getting used to the clunkier Merlande or Merkellande, as the oddly
matched pairing of the German Chancellor Angela Merkel and the French President
Francois Hollande has been dubbed. The Grexit, short for Greece finally giving
up on the single currency, has been trending for the last few weeks. And coming
up next: the Spexit.
What’s that? It’s shorthand for Spain quitting the euro — and we’re
going to hear a lot of it over what promises to be a turbulent
summer.
The Spanish are a lot more likely to pull out of the euro than the
Greeks, or indeed any of the peripheral countries. They are too big to rescue,
they have no political hang-ups about rupturing their relations with the
European Union, they are already fed up with austerity, and there is a bigger
Spanish-speaking world for them to grow into. There are few good reasons for the
country to stay in the euro — and little sign it has the will to endure the
sacrifices the currency will demand of them(from minority opinion)
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